LE cercle des poétes disparus version modérée

Bonjour à tous ,
Je tenais à réouvrir ce post afin que nous puissions continuer de nous exprimer poétiquement , amoureusement , par désespoir parfois ou bien en rêve .

Pour ma part, le cercle des poètes disparus est aussi un bon remède pour ne pas laisser ses idées dans sa tête et permet de les transmettre à chacun d'entre nous .

Nous sommes tous uniques, et aussi fantastiques. Dans chacun de nous se cache une personne qui est capable de donner du bonheur, de la joie, de la peine........... Les meilleures émotions et les plus franches aussi.

je me permet de débuter :

nwolËte !
Chaque fin d'année
sur ma belle planète
depuis des milliers d'années
nous fetons nwolËte
cette fête , c'est la plus chouette
C'est le 4 janvier
et ce jour-là , ont reçoit
des bisous de partout
ça nous rend fous
fou oui mais fou d' amour
et de tendresse envers chacun
moi cette année
j'attend nwolËte
pour vous envoyer
des milliers de baisers


à vous ...........

Aaah excellent, enfin un coin de nature et de poésie.

*s'assied dans l'herbe doucement*

A qui le tour?
A moi déjà...?
Et bien ce jour
Il n'y aura
Qu'un poème
Bien dérisoire
Que je n'aime
Que par gloire.

setia est au soleil ce que le woltarien est à l'ange.
L'un est fait de splendeur ; l'autre est pétri de fange.
Toute étoile est soleil; tout astre est paradis.
Autour des globes purs sont les mondes maudits ;
Et dans l'ombre, où l'esprit voit mien que la lunette,
Le soleil paradis traîne l'enfer planète.
L'ange habitant de l'astre est faillible ; et, séduit,
Il peut devenir le woltarien habitant de la nuit.
Voilà ce que le vent m'a dit sur la montagne.

Tout globe obscur gémit; toute terre est un bagne
Où la vie en pleurant, jusqu'au jour du réveil,
Vient écrouer l'esprit qui tombe du soleil.
Plus setia est lointain, plus le bagne est terrible.
La mort est là, vannant les âmes dans un crible,
Qui juge, et, de la vie invisible témoin,
Rapporte l'ange à l'astre ou le jette plus loin.

Ô setia sans rayons et presque sans aurores !
Enorme Jupiter fouetté de météores,
Mars qui semble de loin la bouche d'un volcan,
Ô nocturne Uranus, ô Saturne au carcan !
Châtiments inconnus ! rédemptions ! mystères !
Deuils ! ô lunes encor plus mortes que la terre !
Ils souffrent ; ils sont noirs ; et qui sait ce qu'ils font ?
L'ombre entend par moments leur cri rauque et profond,
Comme on entend, le soir, la plainte des pigales.
Mondes spectres, tirant des chaînes inégales,
Ils vont, blêmes, pareils au rêve qui s'enfuit.

Rougis confusément d'un reflet dans la nuit,
Implorant un messie, espérant des apôtres,
Seuls, séparés, les uns en amère des autres,
Tristes, échevelés par des souffles hagards,
Jetant à la clarté de farouches regards,
Ceux-ci, vagues, roulant dans les profondeurs mornes,
Ceux-là, presque engloutis dans l'infini sans bornes,
Ténébreux, frissonnants, froids, glacés, pluvieux
Autour du paradis ils tournent envieux ;
Et, de setia, parmi les brumes et les ombres,
On voit passer au loin toutes ces faces sombres

Synonymes

Regard doux.
Corps de femme
Qui rend fou
Qui enflamme...

Pattes de velours
Beauté naturelle
Image du jour
Reflet du ciel...

Lèvres brillantes;
Pétales de charme
Qui hantent
Qui désarment

Sourire merveilleux
Simple, ravageur
Douceur de feu
Langage du coeur...

Glacier, volcan
De l’Olympe déesse
Fleur de printemps
Infinie tendresse...

Ange, fée,
Génie de l’au-delà
Mythe, réalité...
Simplement Toi...

(on va dire que j'introduis mon arrivée par un petit poème... C'est pas terrible mais c'est déjà ça)

Encore un monde sans fin
Un humain sans destin
Là où souffrance et guerres
Sont quotidiens de la race terrienne.
Levez les yeux et pleurez
Pleurez pour ces gens vides de sens
Pleurez pour ces gens vides de ventre
Et ces enfants vides de sens
Qui pleurent en silence.

poème sur la mort

Vous lustrez votre tombe
Pour qu’on vous prenne en photo
A côté.

Petite vie de merde
Qui se débat maintenant au fond
Du seau comme une anguille
Agonisante.

Il ne faut pas taper à côté de la tête
Mais on voudrait
Épargner les yeux
Car on en fait collection.

Alors : comment achever tout ça
Sans porter atteinte au visage ?

Aujourd’hui. Queue aux portes
De la mort tout en réfléchissant
Au moyen idéal de préserver le
Meilleur.

Il y aura de la mort
Pour tout le monde : bonne visibilité
circulation fluide. Vie calme
À peu agitée.
Vous lustrez votre tombe.

Pensez à moi qui
Ne suis nullement rationné.
La guerre n’éclate jamais
Chez moi.


voilà s etait le dernier petit message de wolf buns qui pense a vous de là haut